logo umr
Génétique Quantitative et Évolution - Le Moulon

Le projet Amaizing : 10 ans de recherches en partenariat avec les filières françaises de sélection et de production du maïs.

Le projet Amaizing : 10 ans de recherches en partenariat avec les filières françaises de sélection et de production du maïs.

Après 10 ans de recherche et une conférence de clôture (voir l’actualité : Conférence de clôture du projet AMAIZING coordonné par GQE-Le Moulon), le projet Investissements d’Avenir Amaizing s’est terminé le 30 novembre 2021. C’est la fin d’une belle aventure collective pour notre UMR, aventure qui va se prolonger avec de l’analyse de données et de nombreuses découvertes à venir, un réseau de collaborations très actif et un partenariat public-privé renforcé.

SiteWeb

Notre UMR souhaite exprimer un immense merci à Alain Charcosset, pilote du projet!!

Voici quelques-uns des résultats phares du projet qui a regroupé 23 partenaires :

Séquençage de novo de sept génomes de maïs et constitution d’un atlas d’expression génique : une proportion très significative des gènes (10 000 sur 45 000) présente des profils de présence-absence d’un génotype à l’autre. Ces gènes ont le plus souvent une expression tissu-spécifique.

Assembly - Crédit photo : Johann Joets

Structuration et évolution de la diversité génétique dans plus de 3 000 lignées et populations : l’hybridation entre des maïs du nord et du sud a joué un rôle primordial dans l’adaptation aux latitudes intermédiaires.

Intégration de données -omic (transcriptomique, protéomique and métabolomique) par des approches de biologie des systèmes : identification de réseaux de gènes impliqués dans la réponse au stress hydrique.

Network - Crédit photo : Melisande Blein

Phénotypage à haut-débit en environnement contrôlé et phénotypage en champ dans des environnements contrastés : le progrès génétique réalisé sur les 50 dernières années est comparable en conditions optimales et en conditions de stress. Par ailleurs, des régions génomiques impliquées dans l’adaptation au stress thermique et hydrique ont été mises en évidence. Celles-ci pourraient être ciblées dans les programmes de sélection de variétés.

Couplage entre modèles écophysiologiques et modèles de prédiction génomique (prise en compte de l’ensemble du génome) : prédiction du comportement des variétés dans des conditions non expérimentées. Ces approches sont en cours d’implémentation par les partenaires semenciers du projet et contribueront à la création d’une nouvelle génération de variétés.