
L’association céréale-légumineuse constitue une stratégie prometteuse pour des agroécosystèmes durables, qui repose sur des complémentarités biologiques entre espèces afin de réduire le besoin en intrants tout en renforçant la biodiversité des parcelles. Nous nous sommes concentrés sur l’association maïs-haricot, qui connaît un regain d’intérêt dans les systèmes agricoles conventionnels. Dans ces systèmes, cette association se caractérisait davantage par une compétition que par une synergie, affectant principalement le rendement et l’expression génique chez le haricot, lequel, malgré une baisse de rendement, produisait des graines plus grosses. Notre étude souligne l’importance de sélectionner des variétés adaptées et d’ajuster les pratiques agricoles afin de tirer pleinement parti de l’association.
Lire l’article dans Plants, People, Planet : https://nph.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ppp3.70049
Contact : Domenica Manicacci (domenica.manicacci@inrae.fr) et Maud Tenaillon (maud.tenaillon@universite-paris-saclay.fr)