Peter Morrell est Professeur à l’université du Minnesota dans le département d’agronomie et génétique des plantes. Il est accueilli à GQE-Le Moulon à partir du 19 juin pour un séjour de 15 jours, invité par Maud Tenaillon (équipe DyGAP et Alain Charcosset.
Peter Morrell est un génomicien des populations. Il a conduit des travaux très novateurs sur les origines de l’orge, montrant pour cette espèce un double foyer de domestication. Il a également réalisé des développements méthodologiques importants, alliant technique et bioinformatique, qui ont permis par exemple des avancées sur le phasage d’haplotypes et la recherche de variants délétères dans les génomes. Enfin, il a un background très reconnu en génétique et amélioration des plantes. Son équipe de recherche s’intèresse aux processus qui façonnent la diversité génétique des plantes avec deux focus plus spécifiques : l’un sur l’impact et le coût de la domestication au travers de l’accumulation de mutations délétères, l’autre sur l’étude de la recombinaison et des patrons de déséquilibre de liaison dans les génomes.
Au cours de son séjour, Peter Morrell donnera un séminaire intitulé : “Assessing the genetic cost of domestication and the fate of deleterious variants in breeding population”, le vendredi 28 juin à midi au Moulon.
Références:
Poets AM, Fang Z, Clegg MT, Morrell PL (2015). Barley landraces are characterized by geographically heterogeneous genomic origins. Genome Biology 16: 173.
Kono TJY, Fu F, Mohammadi M, Hoffman PJ, Liu C, Stupar RM, Smith KP, Tiffin P, Fay JC, Morrell PL (2016). The role of deleterious substitutions in crop genomes. Molecular Biology and Evolution 33: 1669-1678.
Kono JTY, Lei Li, Shih C-H, Hoffman PJ, Morrell PL, Fay JC. (preprint) Comparative genomics approaches accurately predict deleterious variants in plants.Morrell PL, Buckler ES, Ross-Ibarra J (2012). Crop genomics: advances and applications. Nature Reviews Genetics 13: 85-96.