Mesure des galeries creusées par les pyrales - Photo : C. Debray, M. Prodeau, CNRS
À l’occasion de la trentième édition de la Fête de la Science, le CNRS a proposé des visites insolites, une occasion pour un petit groupe de personnes, tirées au sort parmis les candidats, de passer une journée en immersion dans un laboratoire de recherche. GQE-Le Moulon s’est prêté au jeu le mardi 5 octobre, en accueillant trois citoyens-chercheurs en herbe. Objectif : mettre au point un protocole pour mesurer l’attaque d’un nuisible des cultures de maïs, la larve de pyrale qui creuse des galeries à l’intérieur des cannes avant de se transformer en papillon. Une contribution originale au projet de recherche Phénophore porté par Judith Legrand et financé par SEMAE.

Dans les parcelles expérimentales - Photo : C. Debray, M. Prodeau, CNRS
La journée a été ponctuée par différentes activités : prélèvements de plantes de maïs dans les champs, dissections au laboratoire, mesures des longueurs des galeries creusées, comparaison entre deux lignées de maïs, l’une sensible à la pyrale et l’autre tolérante. Le bilan est très positif. Côté recherche, la journée a permis de mesurer le temps de manipulation par plante (8 minutes), et de vérifier que la longueur des galeries est un bon descripteur du degré de sensibilité des plantes : les galeries sont moins longues chez la lignée tolérante que chez la lignée sensible. Le protocole mis au point sera appliqué à plus large échelle dans les prochaines semaines.
Prélèvement des plantes au champ - Photo : C. Debray, M. Prodeau, CNRS
Cannes de maïs - Photo : C. Debray, M. Prodeau, CNRS

Mise au point du protocole - Photo : C. Debray, M. Prodeau, CNRS
Côté citoyen, les participants ont manifesté leur enthousiasme de contribuer de manière active à un projet de recherche, et la visite a été l’occasion d’en apprendre plus sur les ressources génétiques, la création variétale et l’agroécologie.

Photo de groupe - Photo : C. Debray, M. Prodeau, CNRS
N’oubliez pas, la Fête de la Science se poursuit ce week-end à l’Université Paris-Saclay, Bâtiment 301, où notre laboratoire participe à de nombreuses animations